Le sang d’automne
Je marche seul dans la forêt
Je m’échappe de ma tristesse, je m’échappe de mon histoire
Le vent caresse mon âme, jongle avec mes désirs
Ricoche sur le bien, ricoche sur le mal
Les arbres se déshabillent sur mon passage
Leurs habits tourbillonnent dans mon esprit
C’est le sang d’automne qui s’écoule,
Qui recouvre les sentiers, qui recouvre les rivières
C’est le sang d’automne qui s’écoule,
Qui épargne peu d’hommes
Un papillon se pose devant moi
Il ne sait pas qu’il va mourir ce soir
Il va rejoindre mon poème, accompagné mon oubli
Il va cueillir mon cœur
C’est le sang d’automne qui s’écoule,
Qui recouvre les sentiers, qui recouvre les rivières
C’est le sang d’automne qui s’écoule,
Qui épargne peu d’homme.
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